La rencontre avec le renard.

support : chapitre 21

A) Questionnaire sur le texte.

1 . En quoi peut-on dire que le renard arrive au bon moment ? Pour répondre, relisez la fin du chapitre précédent.

Le renard va réconforter le Petit Prince au moment où celui-ci pleure car il croit que sa rose est ordinaire.

2 . Quels sont les éléments qui rattachent le renard à sa nature de renard ? (p.71)

Il est chassé par les hommes et il chasse les poules.
3. Montrez que le renard peut tout de même être comparé à une véritable personne.
Il parle et raisonne.

4. Quels sont les arguments que le renard donne au Petit Prince pour que celui-ci l’apprivoise ? Citez le texte. (2 phrases)

Pour que le Petit Prince l’apprivoise, le renard lui dit : « Si tu veux un ami, apprivoise-moi ! » (p.73) Mais aussi (p.72) : « Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres. » La conséquence lorsque l'on « apprivoise » quelque chose c'est que l'on devient « responsable ».

Vocabulaire : définition de Apprivoiser  : (verbe du 1er groupe) s’habituer à quelqu’un, le différencier de tous les autres.

5. Page 76 : Relevez la phrase qui exprime la relation nouvelle entre le Petit Prince et le renard.
p. 76 : "Mais j’en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde".
6.Pourquoi le renard veut-il que le Petit Prince l'apprivoise.
Le renard s'ennuie. Il veut que le Petit Prince l'apprivoise car cela illuminera sa vie. ( p.72)

7. Dans le chap. 20 (p.64), le Petit Prince voit des roses dans un jardin, et on nous dit : "elles ressemblaient toutes à sa fleur !". Trouvez, p.72, la phrase qui montre que le Petit Prince a changé d’avis à ce propos.

"Vous n’êtes pas du tout semblables à ma rose !"

B) la notion d’amitié dans le texte.

1) Comment expliquez-vous ce changement ?

p.72 : « Il y a une fleur...je crois qu’elle m’a apprivoisé...»: le Petit Prince se rend compte que sa fleur, même si c’est une rose comme les autres, est unique à ses yeux parce qu’elle l’a apprivoisé.

2) Quelle définition de l’amitié pourrait-on en tirer ?
L’amitié est le fait d’être unique l’un aux yeux de l’autre, parce qu’on le connaît bien et qu’on a des rapports privilégiés avec lui. Pour pouvoir apprivoiser un ami, il faut deux qualités essentiels : il faut être patient et silencieux «  le langage est source de malentendu » (p.73).
3) Le secret du renard : "On ne voit bien qu’avec le cour. L’essentiel est invisible pour les yeux".

a) Quel est le rapport entre ce secret et ce qui vient de se produire ?
Il voyait la rose avec ses yeux ("semblable aux autres") et maintenant il la voit avec son cœur ("unique"). Cette formule de sagesse porte sur l'amitié : on devient responsable de ce que l'on a apprivoisé. L'essentiel est invisible.

b) A votre avis, que ressent le petit Prince après cette péripétie ?
Il est triste, parce qu’il comprend qu’il aimait sa rose et qu’il n’aurait pas dû partir.

c) Est-ce qu’il ressent de l’amitié pour ces roses ?

Il ressent de l'indifférence.

d) Repérez, dans le discours du Petit Prince de la page 76, tous les mots appartenant au champ lexical de l’indifférence. « Vous n’êtes rien encore », « Personne ne vous a apprivoisées », « Semblable à cent mille autres » .

CONCLUSION :

La leçon sur l'amitié du renard est importante pour le Petit Prince car cela va le rendre nostalgique de sa planète. Ainsi il repartira pour prendre soin de sa fleur. Le renard lui dit « J'y gagne à cause de la couleur du blé » ce qui signifie que même lorsque le Petit Prince ne sera plus sur la Terre, le renard ne l'oubliera pas grâce à la ressemblance de ses cheveux couleur d'or avec la couleur dorée des blés murs : l'essentiel reste invisible, tout se passe au niveau du cœur. Le Petit Prince va ensuite transmettre au narrateur ce qu'il a appris auprès du renard : lors du chapitre 26, celui de la séparation «  Ce qui est important ne se voit pas » (p.91) et aussi «  Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j'habiterai dans l'une d'elles, puisque je rirai dans l'une d'elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire ! » (p.92).