"L'éducation ne consiste pas à gaver mais à donner faim."
Michel Tardy, sociologue

lundi 13 décembre 2010

séquence2 séance 5 : La communication.

Support : Textes - La Sixième, Susie Morgenstern
Activité :

A) La communication : l'émetteur et le récepteur.

Relis le texte La Sixième.

Qui parle à qui dans les dialogues ?
Il y a 3 personnages : Margot, sa mère et sa sœur (Anne). On peut remarquer qu'il y a une discution entre chacun des personnages:
  • Anne s'adresse à Margot (ligne 12)
  • Margot s'adresse à sa mère (ligne 33) qui lui répond (ligne 34)
  • Margot s'adresse à Anne (ligne 68)
  • Mme Melo s'adresse à Anne (ligne 74) qui lui répond (ligne 76)
a) Pour comprendre un texte, le lecteur doit se poser les questions suivantes :
Qui parle ? A qui ? où ? quand ? Pour dire quoi ? Les questions qui restent sans réponse sont pourquoi? Et à qui la plupart du temps.
Lorsque l’on cherche à répondre à ses questions, on analyse la situation de communication ou d’énonciation.

Une situation de communication s'établit quand quelqu'un s'adresse à quelqu'un d'autre à un moment et en un lieu donnés avec une intention particulière.
Communiquer c’est transmettre une information ou en recevoir une, c’est s’adresser à quelqu’un pour transmettre un message.
Ex : Margot s'adresse à sa mère la veille de la rentrée en 6ème alors qu'elle est dans son lit pour lui faire part de son angoisse.

b) Quelles conditions sont nécessaires pour parvenir à communiquer ?
Pour communiquer, il faut au moins deux intervenants et un mode d’expression (code) commun aux deux individus pour qu’ils puissent se comprendre.
  • l'émetteur est à l'origine du message : c'est la personne qui dit ou écrit le message.
  • Le récepteur est la personne qui reçoit le message. Le destinataire est celui à qui le message est destiné.
    schéma de communication:
Communiquer c’est être en contact, en relation. Précisément, c’est s’adresser à quelqu’un grâce à un code commun pour lui transmettre un message.

  ÉMETTEUR================= RÉCEPTEUR (DESTINATAIRE)
                                   Message
                     Code (oral, écrit, gestes, son)

Application au texte de La Sixième :

Ex : Margot=============== mère Anne =================== Margot
                    Peur de la rentrée                   pas de cartable le 1er jour
 
B) Deux sortes de communications.

Dans le texte quels sont les 2 modes de communication que tu peux observer ?
Dans ce texte nous pouvons remarquer 2 sortes de moyens de communications : des dialogues marque d' un message oral et une lettre marque d'un message écrit.
A l'oral, les interlocuteurs peuvent être en présence l'un de l'autre (comme dans le texte): dans ce cas, le ton de la voix, le regard l'expression du visage, les gestes participent à cette communication. Ils peuvent aussi communiquer à distance par le téléphone, la radio, la télévision, ou l'internet.
A l'écrit, le récepteur ne sait pas à quel moment et où le message a été émis : ce moment et ce lieu doivent donc être précisés dans le texte lui-même.
Par exemple on pourrait imaginer pour la lettre de Margot : Paris, le 1er Juillet 2010.

C) Les mots qui renvoient à la situation de communication.
 
Relevez les pronoms par lesquels les personnages se désignent eux-mêmes.
Pour se désigner les personnages utilisent des mots tels que : je ; j' ; ma ; mon ; moi ; mes . Ces sont des pronoms personnels et des pronoms possessifs.
 
Par quels mots chacun des personnages désigne-t-il son interlocuteur?
Ils utilisent des pronoms tels que : tu ; t' ; toi ; toi-même.

Les mots qui désignent l'émetteur et le récepteur:
- l'émetteur :je, j', me, moi, mon, ma, mes...
- le récepteur :tu, te,t', ton, ta, tes, vous, votre, vos...
- l'émetteur et le récepteur : nous, notre, nos.

Le temps des verbes : le présent exprime le moment où l'émetteur parle.
Ex : « Maman, j'ai peur de la sixième. »

Les mots qui désignent le lieu et le moment :
- le lieu de la situation de communication est ici. Il s'oppose à tous les autres lieux : ailleurs, loin, là-bas...
- le moment de la communication est en ce moment, aujourd'hui, maintenant. Par rapport à ce moment, on repère demain, hier, après demain, avant-hier, dans huit jours, il y a huit jour, le mois prochain, le mois dernier ...

jeudi 2 décembre 2010

séquence 2 séance 4 . Margot prépare sa rentrée! Exercice d'expression écrite

En utilisant les mots et expressions de la valise de mots. Rédige au brouillon un texte de 5 lignes minimum sur les sujet suivants: 
a) "Ce jour là, mon cœur a battu très fort..." Faites revivre en quelques lignes un moment où vous vous êtes senti(e) très heureux (se).
b) Racontez un cauchemar que vous avez pu faire dans votre enfance (ou encore récemment) et la peur que vous avez éprouvée en pleine nuit... Comment avez-vous ensuite retrouvé le sommeil ? Faites partager vos émotions au lecteur.

mercredi 1 décembre 2010

liste de romans sur le thème de l'école et du collège

 Voici la liste des romans que je vous ai distribué. Parmi cette liste, vous devez en choisir un et réaliser une fiche de lecture. Pour  savoir comment réaliser une fiche de lecture, allez à la rubrique "méthodologie, trucs et astuces".




Golem. Murail

Pour vous aider à choisir, vous pouvez cliquer sur chaque titre : un lien vous mènera vers un résumé du livre et sa couverture.
Vous pouvez emprunter les livres au CDI du collège ou à la bibliothèque municipale, s'ils ne s'y trouvent pas n'hésitez pas à les réserver et à les faire venir de la bibliothèque régionale. vous pouvez, bien sûr, les acheter si cela vous plaît. 
Bonne lecture!

samedi 27 novembre 2010

séquence 2 séance 4 . Margot prépare sa rentrée!

Support : Texte 2 - La Sixième, Susie Morgenstern

A) Un récit à la 3ème personne :

Qui est le personnage principal ? Margot Melo est le personnage principal.
Raconte-t-il son histoire ? Non ce n'est pas Margot qui raconte son histoire.
Qui raconte alors ? A quelle personne ? C'est un narrateur qui raconte l'histoire de Margot, le récit est à la 3ème personne.

  • Ce texte raconte la rentrée en 6ème de Margot le personnage principal du récit. Mais Margot ne raconte pas son histoire : le narrateur ne fait pas partie de l’histoire, il raconte à la 3ème personne. On parle de NARRATEUR EXTÉRIEUR.

B) Distinguer la narration et le dialogue :

Où et quand se déroulent les événements évoqués ? Les évènements se déroulent chez Margot Melo, dans sa chambre : elle se trouve dans son lit (ligne 49). nous sommes à la veille de la rentrée en 6ème de Margot puis le matin de la rentrée (lignes 29 et 63/64/65)
Quelles sont les « voix » que le lecteur entend dans ce texte ? Le narrateur se contente-t-il de raconter ?Dans ce texte, nous entendons plusieurs personnages s'exprimer: Margot, sa mère et sa sœur mais nous pouvons aussi remarquer la « voix » du narrateur. IL ne se contente pas uniquement de raconter l'histoire de Margot mais nous renseigne également sur son état d'esprit avant sa rentrée (lignes 15 à 19).
A quels indices reconnaît on les passages narrés ? Les dialogues ? faire un tableau de comparaison.

Les dialogues et le récit ont des marques différentes :

LE DIALOGUE LA NARRATION
Système du présent (futur, passé composé..)
Guillemets – tirets – retour à la ligne
Verbes de parole
Langage courant voire familier
Système du passé (passé simple, imparfait...)
Alinéa et paragraphe
Verbes d’action
Niveau de langue courant voire soutenu
    Dans un texte peuvent se mêler narration et dialogue. Les dialogues rendent le texte plus vivant et permettent d’insister sur les réactions des personnages.

  1. Les sentiments de Margot :
Que ressent Margot à la veille de sa rentrée ? Comment se manifeste cette inquiétude ?
Pourquoi Margot est –elle si angoissée ?
    Margot est très inquiète la veille de la rentrée :
  • Elle prend plusieurs précautions : vérification du matériel, se couche tôt.
  • Elle se pose beaucoup de questions négatives : « si…ne … pas » (lignes 41 à 47).
  • Elle a du mal à s’endormir (lignes 49 à 51).
La rentrée est un moment important pour Margot et sa famille parce qu’elle a l’impression de franchir une étape.
Ex : ligne 38 :« l’inconnu » ; ligne 57 : « cette révolution dans sa vie » ; ligne61: « la vraie vedette » ainsi que l'attitude de sa sœur qui lui donne des conseils (lignes 66 et suivantes).

  1. une histoire de famille :
Identifier les réactions des personnages qui entourent Margot:
La mère essaie de rassurer Margot (lignes38/39/42/45) et prend sa défense face à sa sœur (lignes74/85). Mais elle est aussi agacée quand Margot s’inquiète trop (ligne 45). La sœur de Margot cherche plutôt à la déstabiliser en la contredisant ( lignes 66/70/82/88). 
Elle veut être la voix de l’expérience que la petite cadette doit suivre (lignes 76/85))
Les réactions et paroles de ses proches participent encore à l’excitation de Margot.

APPROFONDISSEMENT : ÉTUDE DES ÉMOTIONS (fiche-thème distribuée).

texte : La Belle et la Bête de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont (1757).
Lire le texte et répondre aux questions.
1) Pourquoi la Belle a-t-elle peur? Relevez un synonyme du mot peur et un terme qui exprime la manifestation physique de sa peur.
La Belle a peur de mettre en colère la Bête : « Elle avait peur d'exciter la colère du monstre ». Le synonyme du mot
peur est « frayeur » (ligne 2). Le terme qui exprime la manifestation physique de la peur de la Belle est « en tremblant » (ligne 5).
2) Quelle réaction la Belle craint-elle de provoquer chez la Bête?
Elle craint de provoquer sa colère. 
3) Quelle est en fait l'émotion ressentie par la Bête? Comment l'exprime-t-elle?
Elle ressent en fait de la peine, une grande tristesse : « l
ui ayant dit tristement » (ligne8). Elle pousse un soupir qui se transforme en « sifflement épouvantable » (lignes 6 à 7).
4) Pourquoi la Belle ressent-elle de la « compassion » (ligne10)? Expliquez ce mot.
Compassion n,f : Sentiment de pitié éprouvé devant les maux (malheurs) d'autrui et qui pousse à les partager.
La Belle ressent de la compassion pour le Bête car elle se rend compte qu'elle n'est pas si méchante et peut faire preuve de bonté: « Hélas! (…) elle est si bonne! » (ligne11 à 12).


VALISE DE MOTS : vocabulaire des émotions.

JE RESSENS DES ÉMOTIONS, JE SUIS : touché, ému, bouleversé, émerveillé, vexé...
JOIE
: gaieté, heureux, joyeux, ravi, fou de joie, se réjouir, sourire, sauter de joie, éclater de rire, avoir les yeux qui brillent, rayonner de bonheur.
COLÈRE
: irritation, rage, fureur, furieux, indigné, s'emporter, enrager, rougir de colère.
SURPRISE
: étonnement, surpris, stupéfait, rester sans voix, sursauter.
PEUR
: crainte, inquiétude, frayeur, terreur, panique, épouvante, peureux, angoissé, s'inquiéter, trembler, craindre, frissonner, être mort de peur, avoir la chair de poule, paniquer.
TRISTESSE
: chagrin, peine, larmes, pleurs, sanglots, pleurer, fondre en larmes, avoir la gorge qui se serre, se lamenter.

Fais un tableau dans lequel tu classeras le vocabulaire de la valise de mots selon leur nature (noms, verbes, adj. qualif. et participes passée employés comme adjectifs), tu y ajouteras une colonne "expressions".
NOMS             VERBES       ADJECTIFS             EXPRESSIONS
                                              (Participes passés)
gaiété              se réjouir       touché                      fou de joie
irritation -rire sourire-rire    ému                          sauter de joie
sourire -rage s'emporter       bouleversé              éclater de rire
fureur             enrager           émerveillé              avoir les yeux qui brillent
étonnement   sursauter        vexé                         rayonner de bonheur
crainte           s'inquiéter      heureux                   rougir de colère
inquiétude     trembler         joyeux                      rester sans voix
frayeur          craindre         ravi                           être mort de peur
terreur          frissonner       indigné                     avoir la chair de poule
panique        paniquer          surpris                     fondre en larmes
épouvante    pleurer            stupéfait                   avoir la gorge qui se serre
chagrin         se lamenter     peureux
larmes                                 angoissé
peine pleurs
sanglots

point de grammaire : Le participe passé peut être employé seul (c'est à dire sans l'auxiliaire avoir ou être) et jouer le rôle d'un adjectif qualificatif. Dans ce cas , il peut être remplacé par un adjectif qualificatif et s'accorde en genre et en nombre avec le nom auquel il se rapporte. 
Ex : En retrouvant la Belle, le roi émerveillé la serra contre son coeur. / En retrouvant la Belle, le roi heureux la serra contre son coeur.
      En retrouvant la Belle, la reine émerveillée la serra contre son coeur. / En retrouvant la Belle, la reine heureuse la serra contre son cœur

lundi 22 novembre 2010

Texte de la dictée pour le vendredi 26 Novembre

"Mon père qui s'appelait Joseph, était alors un jeune homme brun, de taille médiocre sans être petit. (...) Il rencontra un dimanche une petite couturière brune qui s'appelait Augustine, et la trouva si jolie qu'il l'épousa aussitôt. Je n'ai jamais su comment ils s'étaient connus, car on ne parlait pas de ces choses-là à la maison.(...)Ils étaient mon père et ma mère, de toute éternité."

Marcel Pagnol, La gloire de mon père.

lundi 8 novembre 2010

La pomme et l’escargot Charles VILDRAC



Il y avait une pomme
A la cime d’un pommier;
Un grand coup de vent d’automne
La fit tomber sur le pré !
 
Pomme, pomme,
T’es-tu fait mal ?
J’ai le menton en marmelade
Le nez fendu
Et l’oeil poché !

Elle tomba, quel dommage,
Sur un petit escargot
Qui s’en allait au village
Sa demeure sur le dos

Ah ! stupide créature
Gémit l’animal cornu
T’as défoncé ma toiture
Et me voici faible et nu.

Dans la pomme à demi blette
L’escargot, comme un gros ver
Rongea, creusa sa chambrette
Afin d’y passer l’hiver.

Ah ! mange-moi, dit la pomme,
puisque c’est là mon destin;
par testament je te nomme
héritier de mes pépins.

Tu les mettras dans la terre
Vers le mois de février,
Il en sortira, j’espère,
De jolis petits pommiers
.



CHANSON D'AUTOMNE Paul Verlaine

Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure;
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deça, delà,
Pareil à la
Feuille morte

séquence 2 séance 3 : synthèse.

 Je retiens :

Une phrase commence par une majuscule et se termine par un signe de ponctuation fort (. ?!). Elle a une unité de sens.
I) PHRASE VERBALE – PHRASE NON-VERBALE.

a) Les phrases verbales sont les plus nombreuses.

Elles s’organisent autour d' un ou plusieurs verbes conjugués.
Un groupe de mots construit autour d’un verbe conjugué s’appelle une proposition.

Astuce : pour trouver combien de propositions compte une phrase verbale, on utilise la formule :
« un verbe conjugué = une proposition »
Ex : Marcel n’a pas ses repères au collège et regrette son ancienne école.
Deux verbes conjugués = deux propositions.

b) Les phrases non-verbales ne possèdent pas de verbe conjugué.

Ce sont :
        • des interjections : ah ! oh !
        • des phrases nominales : Rentrée des classes ce matin
        • les mots-phrases : oui. Non. Merci. Peut-être.
        • Les onomatopées qui reproduisent un bruit : Clac! Boum!
        • Les apostrohes par lesquelles on s'adresse à quelqu'un : Monsieur!
II) PHRASE SIMPLE – PHRASE COMPLEXE.

a) La phrase simple.

La phrase simple est constituée d’une seule proposition appelée alors proposition indépendante.
Ex : Marcel n’avait plus sa classe ni son pupitre.

b) La phrase complexe.

Elle est constituée de plusieurs propositions construites autour de plusieurs verbes conjugués.

Ces propositions peuvent être :
  • juxtaposées : c’est à dire séparées par une virgule, un point virgule ou deux points. ( , ; : )
Ex : Les pions faisaient l’étude, dirigeaient les mouvements.

  • Coordonnées : c’est à dire reliées par une conjonction de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car ) ou un adverbe de liaison (puis, ensuite, cependant ...)
Ex : Marcel change de classe et il n’a pas son pupitre personnel.

  • Subordonnées : c’est à dire reliées à une proposition , appelée proposition principale, par un mot subordonnant.
  • La proposition subordonnée ne fonctionne jamais seule !
Ex : Marcel a plusieurs professeurs qui ne sont pas seulement les siens.

séquence 2 séance 3 exercices

Exercices sur le manuel :
Page 260 n°4 - 5 - 6
Page 261 n° 3 -4 - 5
Page 273 n° 7 - 8 - 10

séquence 2 séance 3 : La phrase

OBJECTIF : Langue
- phrase verbale – non verbale
- phrase simple – phrase complexe

Support : Texte 1 - Le Temps des secrets, Marcel Pagnol

Activité :

A) Les phrases verbales et les phrases non verbales. (manuel page 260)

1) Relire le 2ème paragraphe du texte 1
2) Délimiter chaque phrase et donner la définition générale de la phrase.Dans le 2ème paragraphe, il y a 2 phrases. Chaque phrase commence par une MAJUSCULE et se termine par un point (.) On peut trouver à la fin d'une phrase des signes de ponctuation forts tels que le point d'interrogation (?) et le point d'exclamation (!)
3) Autour de quel outil grammatical s’organise ces phrases ? Elle s'organise autour du verbe conjugué.

4) La phrase comporte –t-elle toujours un verbe ? Donner des exemples de phrases non-verbales.
=> interjections = ah ! oh ! stop ! ; les mots phrases = oui, non merci ; la phrase nominale = victoire des bleus ; pelouse interdite…

La phrase verbale comporte un ou plusieurs verbes conjugués. Le groupe de mots construit autour d'un verbe conjugué est appelé PROPOSITION. La phrase non verbale ne possède pas de verbe conjugué.

B) les phrases simples et les phrases complexes. (manuel pages 261, 272, 273)

1) Souligne tous les verbes conjugués du 2ème paragraphe et déduis-en le nombre de propositions dans chaque phrase.
- phrase 1 = 3 verbes conjugués donc 3 propositions - phrase 2 = 1 verbe conjugué donc 1 proposition.

2) Quelle est la particularité de la 2nde phrase par rapport à la première ?
=> Phrase 2 : elle ne comporte qu’un seul verbe conjugué, c’est une phrase simple appelée proposition indépendante.
=> La phrase 1 comporte plusieurs verbes conjugués (3), c’est une phrase complexe.Elle possède 3 propositions.

3) Faire le même travail de structure en propositions sur le 3ème paragraphe : combien relève-t-on de phrases ? de propositions dans chaque phrase ?
=> il y a 2 phrases.
=> la 1ère phrase est une phrase simple ; la seconde contient 5 propositions (on compte 5 verbes conjugués)

4 ) Dans la 2nde phrase, relever l’outil grammatical qui permet de faire le lien entre les différentes propositions d’une même phrase.
- prop 1/ 2 : juxtaposition (,) + coordination (et)
- prop 2/ 3 : juxtaposition (,) + coordination (car)
- prop 3/ 4 : juxtaposition (,) + subordination (dont)
- Prop 4/ 5 :juxtaposition (,) + subordination(qui)

dimanche 24 octobre 2010

Séquence 2 -Séance 2 : Apprendre à lire une image (La photographie, l’image animée, picturale, la bande dessinée)

1. Pour analyser une image, on commence par présenter le sujet :

Origine et destination de l’image (magazine, affiche, illustration...), c'est le signalement.

  • Qui est l'auteur du message ? (si nécessaire, rappelez brièvement sa biographie.)
  • Titre, date et circonstances de création, objectif du message. (si on les connaît)
  • Données techniques : genre (photo, dessin, gravure,...), support, dimensions.
  • Approche globale : exprimez vos premières réactions.
2. Le champ, le cadre, la case
A)Le champ
Le champ, délimité par le cadre, ou la case (ou vignette) en BD, c'est ce qui se trouve dans l’image, ce que l'on voit.
Situé en face de ce champ, il y a le contre-champ: c'est ce qui n'est pas montré, ce qui se trouve en dehors du cadre de l'image. On le devine, ou il est parfois donné à voir à l’aide d’une surface réfléchissante.
B) Le hors-champ
Le hors-champ est ce qui ne figure pas dans le cadre mais que le spectateur peut imaginer
C) L’axe de prise de vue
Laxe de prise de vue désigne le point d’où est vu le champ: Plutôt que de le placer toujours à la même hauteur, on peut utiliser

la plongée: le paysage ou le personnage est vu d’en haut, ce qui le place dans une position peu avantageuse:









En contre-plongée: il est vu d’en bas, ce qui est souvent la marque d’une position dominante:
D) Le cadrage
On étudie également le cadrage de l’image qui élargit ou rétrécie le champ :
On distingue, du plus éloigné au plus proche du sujet,



le plan d’ensemble qui présente le cadre où évoluent des personnages :








le plan moyen où les personnages sont encore en entier :








le plan américain où les personnages sont coupés au niveau du bassin:








le plan rapproché, dit plan poitrine, où les personnages sont coupés au niveau de la poitrine :






le gros plan :


 et le très gros plan qui insistent sur un détail:


3. La composition et l’organisation dans l’image
A) La profondeur de champ
A l’intérieur de l’image : on étudie la profondeur de champ créée par les différents plans présents dans l’image :
la présence d’un premier plan, ce qui est le plus près du spectateur,
d’un second plan,
et d’un arrière-plan, ce qui est au fond de l’image, produisent des effets de profondeur et de perspective.

B) Les lignes de force
On peut étudier les lignes de force qui traversent l’image de façon plus où moins visibles, horizontales, verticales, obliques ou courbes.

4. Le sens de l’image
L’image comme discours
En tant que discours, l’image raconte (planche de BD), décrit, (photographie), argumente (dessin de presse), explique (image scientifique…), avec les tonalités, les registres, les effets qu’on observe dans les textes.

samedi 23 octobre 2010

Champagne Jacques Higelin

La nuit promet d'être belle 
Car voici qu'au fond du ciel
Apparaît la lune rousse.
Saisi d'une sainte frousse,
Tout le commun des mortels
Croit voir le diable à ses trousses.

Valets volages et vulgaires, ouvrez mon sarcophage
Et vous, pages pervers, courrez au cimetière.
Prévenez de ma part mes amis nécrophages
Que ce soir, nous sommes attendus dans les marécages.

Voici mon message :
Cauchemars, fantômes et squelettes, laissez flotter vos idées noires
Près de la mare aux oubliettes, tenue du suaire obligatoire.
Lutins, lucioles, feux-follets, elfes, faunes et farfadets
Effraient mes grands carnassiers.
Une muse un peu dodue me dit d'un air entendu : " Vous auriez pu vous raser. "
Comme je lui fais remarquer deux-trois pendus attablés
Qui sont venus sans cravate,
Elle me lance un œil hagard et vomit sans crier gare quelques vipères écarlates.

Vampires éblouis par de lubriques vestales,
Égéries insatiables chevauchant des Walkyries,
Infernal appétit de frénésie bacchanales
Qui charment nos âmes envahies par la mélancolie,
Satyres joufflus, boucs émissaires, gargouilles émues, fières gorgones,
Laissez ma couronne aux sorcières et mes chimères à la licorne.

Soudain les arbres frissonnent
Car Lucifer en personne
Fait une courte apparition,
L'air tellement accablé
Qu'on lui donnerait volontiers
Le Bon Dieu sans confession,

S'il ne laissait, malicieux,
Courir le bout de sa queue
Devant ses yeux maléfiques
Et ne se dressait d'un bond
Dans un concert de jurons,
Disant d'un ton pathétique
Que les damnés obscènes
Cyniques et corrompus
Fassent griefs de leur peines
À ceux qu'ils ont élus,
Car devant tant de problèmes
Et de malentendus
Les dieux et les diables
En sont venus à douter d'eux-mêmes
(Dédain suprême).

Mais, déjà, le ciel blanchit.
Esprits, je vous remercie
De m'avoir si bien reçu.
Cocher, lugubre et bossu,
déposez-moi au manoir
Et lâchez ce crucifix
Décrochez-moi ces gousses d'ail
Qui déshonorent mon portail
Et me chercher sans retard,
l'ami qui soigne et guérit
la folie qui m'accompagne
Et jamais ne m'a trahi :
Champagne...



Pour écouter la chanson c'est ici :

Pour voir un clip animé sur la chanson de Jacques Higelin c'est ici :  CHAMPAGNE