Support : « Les Fées » de Charles Perrault. Les contes de Ma Mère L'Oye.
Pour écouter le conte, clique sur l'image :
Explicitation du vocabulaire.
« humeur » (l.2) : le caractère.
« cadette » (l.6) : la seconde des filles
« aversion » (l.11) : haine
« demi-lieue » (l.16) : une lieue équivaut à 4 km
« oui-dà » (l.20) : oui, bien sûr
« obligeante » (l.65) : qui rend service
« tout à l'heure » (l.48-49) : tout de suite, à l'instant
« pistole » (l.95) : pièce d'or espagnole
« complaisance » (l.102) : amabilité, empressement à se plier aux désirs des autres.
« cadette » (l.6) : la seconde des filles
« aversion » (l.11) : haine
« demi-lieue » (l.16) : une lieue équivaut à 4 km
« oui-dà » (l.20) : oui, bien sûr
« obligeante » (l.65) : qui rend service
« tout à l'heure » (l.48-49) : tout de suite, à l'instant
« pistole » (l.95) : pièce d'or espagnole
« complaisance » (l.102) : amabilité, empressement à se plier aux désirs des autres.
Quelle ressemblance existe-t-il avec les contes déjà vus?
Comme dans les contes précédemment étudiés, nous retrouvons des personnages bienfaisants, des personnages malfaisants, le conte débute par « il était une fois... » et se termine bien pour le personnage « malheureux » du début. Il y a une sorte de répétition commune aux contes.
Les différentes étapes du conte.
En combien de parties différentes peux-tu découper le conte de Perrault?
Le conte peut-être découpé en 5 étapes différentes, chaque étape porte un nom et se retrouve dans tous les contes.
l.1 à 17- la situation initiale : c'est le début du récit, le moment où il ne se passe rien encore. Les personnages et le décor sont présentés au lecteur. Les indications de temps et de lieu sont vagues. Le temps des verbes est l'imparfait.
Dans Les Fées : une veuve + 2 filles. L'une ressemble à la mère (elle est désagréable et orgueilleuse), la seconde ressemble au père (elle est belle et honnête). La veuve voue une aversion (haine) pour cette dernière.
l.17 à 33 – L'élément modificateur ou perturbateur ou déclencheur : La rencontre et le don. Débute par « Un jour » indice de temps qui marque que l'histoire va changer, un élément vient perturber le calme de la situation initiale. L'action est enclenchée. Le temps des verbes est maintenant le passé simple.
l.17 à 33 – L'élément modificateur ou perturbateur ou déclencheur : La rencontre et le don. Débute par « Un jour » indice de temps qui marque que l'histoire va changer, un élément vient perturber le calme de la situation initiale. L'action est enclenchée. Le temps des verbes est maintenant le passé simple.
Ici c'est la rencontre avec une fée.
l.33 à 76 – Les péripéties : ce sont les différents obstacles et évènements que le personnage va devoir surmonter.
Dans le conte : La jalousie et la fuite.
Débute par :« Lorsque cette belle fille arriva au logis... »
Débute par :« Lorsque cette belle fille arriva au logis... »
Elle devra surmonter la colère de sa mère pour son retard.
Répétition : la sœur se présente à la même fontaine mais son don est en fait un sortilège.
Elle est chassée de chez elle (l.74).
l.77 à 88 – L'élément de résolution : c'est l'élément qui met fin aux péripéties et qui permet de revenir à une situation stable: la dernière péripétie qui permet de résoudre le problème qui se pose au personnage.
Ici la rencontre avec le fils du roi. La jeune fille est sauvée et récompensée de son honnêteté et de sa gentillesse car elle trouve l'amour.
l.90 à la fin - La situation finale ou dénouement : elle représente un retour à un état stable transformé par rapport à la situation initiale.
Dans le conte : La méchanceté est punie : mort de la sœur. La fin est tragique.
La Morale : 1) l'argent ne peut pas tout et ne peut égaler les qualités humaines.
2) tôt ou tard l'honnêteté finit par être payante malgré ce que dit le célèbre proverbe.
Toutes ces étapes constituent LE SCHÉMA NARRATIF.
JE RETIENS : LE SCHÉMA NARRATIF
Un conte comporte en général 5 étapes :
1) Une situation initiale qui présente des circonstances de départ (temps, lieu, personnages.) Les verbes sont à l'imparfait car il n'y a pas d'action. Le cadre spacio-temporel est flou ( il était une fois, jadis, dans un pays lointain...) et on a peu d'information sur les personnages.2) Un élément perturbateur ( ou modificateur ou déclencheur) vient briser cette situation stable et déclenche l'action. Il se repère grâce à un indice temporel du type « un jour ». Les verbes sont alors au passé simple.
3) Les péripéties sont les aventures des personnages. Elles sont nombreuses, variées et répétées et font intervenir des éléments du merveilleux. Cette étape contient beaucoup de verbes d'actions et d'indicateurs de temps tels que « voilà que », « puis », « enfin », « ensuite ».
4) L'élément de résolution marque la fin des aventures : le héros résout le problème.
5) La situation finale, appelée aussi dénouement, marque le retour à une situation stable et la fin est souvent heureuse.
LE SCHÉMA NARRATIF
La situation initiale | Déclenchement (ou élément perturbateur) | Péripéties (ou action) | Dénouement (ou élément de résolution) | Situation finale |
présente les personnages et leurs caractéristiques essentielles ainsi que les conditions dans lesquelles ils vivent. Le lecteur découvre le cadre dans lequel l'action naîtra. Le temps employé est souvent l'imparfait de l’indicatif. Cette situation peut être négative ou positive : - quand elle est négative, on la considère comme équilibrée car les personnages ne semblent pas prêts à réagir contre elle - quand elle est positive, tout va bien et rien ne justifie qu'elle évolue | un événement ou un choix du personnage bouleverse la stabilité de la situation initiale. Cette perturbation est souvent signalée par un complément de temps. Le passé simple sert à relater cet événement qui déclenche l'action. - quand la situation initiale est positive, c'est l'apparition d'un problème, d'une difficulté, d'un manque que les personnages vont chercher à résoudre quand la situation initiale est négative, c'est ce qui pousse les personnages à décider d'agir contre le problème qui les opprime | c’est généralement la partie la plus longue du récit puisqu’elle correspond aux aventures du personnage principal ; elle relate les épreuves qu’il rencontre et qu’il doit surmonter. | un événement, un personnage ou une action mettent fin aux aventures du personnage principal. La résolution apporte une sanction au processus de transformation ; | Après parfois quelles transformations, elle marque le retour des personnages à la stabilité, que ce soit dans le bonheur (le plus généralement) ou dans le malheur. C’est la fin de l’histoire, le moment ou le nœud du récit s’est dénoué et où l’on retrouve une situation d’équilibre. |
Exemple « La Belle au bois dormant » de Perrault | ||||
bonheur d'une princesse et de sa famille | jalousie d'une fée | maléfice sommeil de cent ans | arrivée du prince charmant | levée du sortilège etc. |
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