La Violette - Symbole secret de l’amour… La violette symbolise la modestie, l’humilité, ou bien encore, un amour secret. Offrir un bouquet de violettes est un geste empli d’humilité, qui rappelle la discrétion de cette petite fleur sauvage.
"L'éducation ne consiste pas à gaver mais à donner faim."
Michel Tardy, sociologue
mercredi 26 janvier 2011
Lecture en classe : Le coupeur de mots de Hans Joachim Schädlich
"Un matin, Paul rencontre un drôle de bonhomme qui lui propose de faire tous ses devoirs à sa place. Depuis, Paul ne parle plus normalement : " Il y avoir homme rosses oreilles. Il porter un costume ris. Homme avoir toujours sa valise main."
Car Paul a dû donner ses prépositions, ses articles et même certaines consonnes à ce coupeur de mots.
SES PHRASES SONT EN MILLE MORCEAUX ! "
Fiche méthode : Ecrire un dialogue dans un récit.
Un dialogue est l’ensemble des paroles qu’échangent des personnages.
Dans un récit, un dialogue est introduit par un verbe qui se place :
◊ avant les paroles : Mathilde demande : « Puis-je me retirer ? Je suis un peu pressée. »◊ à l’intérieur des paroles, entre virgules : « Puis-je me retirer, demande Mathilde, je suis un peu pressée. »◊ après les paroles : « Puis-je me retirer ? Je suis un peu pressée », demande Mathilde.
◊ avant les paroles : Mathilde demande : « Puis-je me retirer ? Je suis un peu pressée. »◊ à l’intérieur des paroles, entre virgules : « Puis-je me retirer, demande Mathilde, je suis un peu pressée. »◊ après les paroles : « Puis-je me retirer ? Je suis un peu pressée », demande Mathilde.
Comment ponctuer un dialogue dans un récit ?
Dans ton récit, tu dois marquer un dialogue par des signes de ponctuation particuliers.
◊ Les deux-points ( : ) marquent le début du dialogue. Ils suivent en général un verbe de parole : dire, demander, affirmer, crier…
◊ Les guillemets ( « » ) encadrent l’ensemble du dialogue.
◊ Les guillemets ( « » ) encadrent l’ensemble du dialogue.
La sorcière Babayaga cria : « Abracadabra ! » et Mathilde se transforma en petite souris.
◊ Un tiret ( - ) indique qu’un autre personnage prend la parole. Il faut aussi aller à la ligne.
« Avez-vous fini de plaisanter ? demanda Mathilde.
- Non, ce n’est qu’un début », répondit la sorcière Babayaga.
◊ Un tiret ( - ) indique qu’un autre personnage prend la parole. Il faut aussi aller à la ligne.
« Avez-vous fini de plaisanter ? demanda Mathilde.
- Non, ce n’est qu’un début », répondit la sorcière Babayaga.
Évite de répéter le verbe dire. Des verbes variés peuvent t’aider à préciser :
◊ le ton : interroger, répondre, plaisanter, supplier, gronder…
◊ le ton : interroger, répondre, plaisanter, supplier, gronder…
◊ la force de la voix : murmurer, hurler, chuchoter…◊ le moment : commencer, poursuivre, conclure…
mercredi 19 janvier 2011
La ponctuation
Manuel pages 20 -21 L'indispensable pointilleux, Rolande Causse / leçons pages 262-265
A) Activité :
1) Relire le texte des 6 - 7 et 8 avril
2) Rétablir la ponctuation correcte dans le texte du 7 avril de « Elle a dit » jusque « amusant ! »
Que peux-tu en déduire du rôle de la ponctuation dans un texte écrit?
Le rôle de la ponctuation
La ponctuation doit être utilisé dans un texte afin d’indiquer les pauses, de souligner les intentions de l’énonciateur et de structurer la phrase pour facilité la compréhension du sens.
B) Les fonctions du point.
Manuel page 20 - 21 : L'indispensable pointilleux, Rolande Causse
1) Lecture du texte.
2) A quel forme littéraire s'apparente ce texte?
Ce texte est différent des précédents car il a la forme d'un texte théâtral. C'est un dialogue dans lequel les répliques (paroles des personnages) sont précédées du nom de celui qui parle.
Il y a 3 personnages qui s'expriment : le Point, le Poète et Léo. C'est le Point qui peut paraître particulier car on lui attribue la capacité de s'exprimer : ce procédé s'appelle une personnification. Ainsi le Point peut expliquer lui-même son ou ses rôles dans une phrase et dans un texte.
4) Les rôles du point. (Questions du manuel : 5 à 8)
- La fonction essentielle que le Point s'attribue est celle de terminer, clore une phrase : après le point une pause s'impose !
- Dans l'Antiquité le point servait à séparer les mots gravés sur la pierre.
- Lorsque le lecteur rencontre un point dans un texte, s'il lit à haute voix, il doit se taire et marquer une pause et s'il lit en silence la pause se fait « avec les yeux ».
- Le point sert également à abréger (réduire) des mots comme dans TEL. (abréviation) ou pour séparer des chiffres comme dans la notation de dates.
- Les règles dont il faut se souvenir, selon le Point sont : mettre le point à la fin de la phrase et une majuscule à la suivante; écrire des phrases courtes avec un point final en fin de phrase et poser un point et aller à la ligne à la fin d 'un paragraphe.
« C'est avec mon souffle que je pense » : le point est nécessaire à la respiration sans laquelle tout langage est impossible.
C) Leçons manuel pages 262 et 265.
D) Exercices : manuel page 263 n°4 - 5 -7 - 10
page 265 n° 3 – 4 - 5
mercredi 12 janvier 2011
Ecrire un message cohérent
support : Texte 4 - Des fleurs pour Algernon, Daniel Keyes
Analyse :
Lecture à voix haute pour mettre en lumière les problèmes que pose le texte
A) Un journal intime.
Qui raconte ? A qui Charlie raconte-t-il son histoire ? Que raconte-t-il ? Comment appelle-t-on ce genre d’écrit ? Quelles en sont les marques principales ?
Le narrateur est Charlie Gordon : il raconte à la 1ère pers (je) sa découverte progressive des règles de l’orthographe et de la grammaire. Il est à l’intérieur de l’histoire.
Charlie se parle à lui-même et le texte prend la forme d’un journal intime avec les dates d’écriture.
B) Un texte difficile à comprendre.
Faites la liste des raisons pour lesquelles ce texte est difficile à lire et à comprendre.
Charlie ne maîtrise pas l’orthographe : il écrit les mots comme il les entend (phonétique).
- il écrit comme il parle : il déforme les mots « pasque », « quesse que »...
- les phrases sont mal construites : par exemple: répétition de « et » dans le texte du 4 mars.
- la ponctuation est mal utilisée comme dans le texte du 6 avril, fin du 7 avril.
C) Les progrès de Charlie :
Quelles différences relevez-vous entre le langage du 4 Mars et celui du 8 avril ?
Quels « outils » ont permis à Charlie de progresser ?
Charlie a appris l’orthographe des mots grâce au dictionnaire ; il a appris à travailler avec son livre de grammaire pour utiliser la ponctuation et construire correctement ses phrases.
mercredi 5 janvier 2011
Ecouter des textes littéraires : La rentrée des classes
Pour accompagner notre séquence "De l'école au collège", voici des extraits de textes lus par Guillaume Gallienne dans son émission. Je vous recommande en particulierl 'écoute de la lecture du Petit Nicolas dont vous avez été nombreux à faire une fiche de lecture. Bonne Écoute...
par Guillaume Gallienne sur France Inter
samedi 4 septembre 2010
Le Club des incorrigibles optimistes, Jean-Michel Guenassia, Albin Michel, 2009
Madame Bovary, Gustave Flaubert (1857), Gallimard coll. "Folio classique", 2001
Chagrin d'école, Daniel Pennac, Gallimard, 2007
L'Amant, Marguerite Duras, Éditions de Minuit, 1984
Kiffe-kiffe demain, Faïza Guène, Hachette, 2004
Classe à part, Joanne Harris, Flammarion, traduit de l'anglais par Jeannette Short-Payen, 2006
par Guillaume Gallienne sur France Inter
le samedi de 18h05 à 19h
samedi 4 septembre 2010"C'est la rentrée ! Pour cette première émission de la seconde saison de "ça peut pas faire de mal", j'ai voulu vous faire partager la lecture de quelques fameux textes consacrés à l'école..."
pour écouter l'émission c'est ici :
Avec des extraits de :
Le Cancre, Jacques Prévert
Le Petit Nicolas, René Goscinny, Gallimard jeunesse, 2007Le Club des incorrigibles optimistes, Jean-Michel Guenassia, Albin Michel, 2009
Madame Bovary, Gustave Flaubert (1857), Gallimard coll. "Folio classique", 2001
Chagrin d'école, Daniel Pennac, Gallimard, 2007
L'Amant, Marguerite Duras, Éditions de Minuit, 1984
Kiffe-kiffe demain, Faïza Guène, Hachette, 2004
Classe à part, Joanne Harris, Flammarion, traduit de l'anglais par Jeannette Short-Payen, 2006
Avec la voix de Jean Renoir (archive INA)
programmation musicale
- > Jacques Brel : Rosa, rosa, rosam
- > Yves Montand : En sortant de l'école
Pour ces mois de janvier et février, votre mission, concernant l'entrainement de votre mémoire, est de choisir un texte que vous aimez, de l'apprendre, de le présenter et de le réciter à la classe. Vous pouvez adopter aussi bien une poésie, qu'un texte en prose issu de votre livre préféré ou alors un extrait d'une pièce de théâtre ou encore un texte de chanson ou de slam que vous trouvez intéressant. Vous pouvez présenter ce texte avec un(e) camarade de classe par exemple pour un extrait de théâtre.
Bon courage.
Ma Bohème Arthur Rimbaud (1854-1891)
Une célèbre photographie d'Arthur Rimbaud alors qu'il est adolescent |
Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées;
Mon paletot aussi devenait idéal;
J'allais sous le ciel, Muse ! et j'étais ton féal;
Oh! Là! Là! Que d'amours splendides j'ai rêvées!
Mon unique culotte avait un large trou.
-Petit Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était la Grande-Ourse.
Des rimes. Mon auberge était la Grande-Ourse.
-Mes étoiles aux ciel avaient un doux frou-frou
Et je les écoutais, assis au bord des routes.
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosées à mon front, comme un vin de vigueur;
Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon cœur!Rimbaud dessiné par son ami et poète Verlaine (1875) |
Rimbaud dessiné par Picasso (1960) |
"Zazie dans le métro" de Raymond Queneau
Ce livre de Raymond Queneau a été publié en 1959.
Synopsis
Zazie débarque à Paris pour la première fois chez son tonton Gabriel. Le Panthéon, les Invalides et le tombeau véritable du vrai Napoléon, elle s'en contrefiche. Mais kesski l'intéresse alors, Zazie, à part les bloudjinnzes ? Le métro. Et quand elle apprend que ses employés sont en grève, les injures fusent. C'est qu'il vaut mieux pas la contrarier, la mouflette !
Résumé
Gabriel, à la gare d’Austerlitz, attend l’arrivée de sa nièce, Zazie, «une mouflette» que lui confie pour deux jours sa mère, Jeanne Lalochère, qui vient voir un «Jules» à Paris.
Zazie a son franc parler, le sens de la répartie et n'est pas du genre à se laisser impressionner.
Elle voudrait découvrir le métro, mais il y a une grève. Zazie et son oncle prennent donc le taxi de Charles, un ami de Gabriel. Itinéraire imprécis car les deux compères sont incapables de s’accorder sur le nom des bâtiments.
Gabriel promène donc sa nièce dans le taxi de Charles, mais rien n'intéresse Zazie, qui ne cesse de faire des fugues au cours desquelles elle est l'objet de sollicitations diverses que la gamine, fort avertie, déjoue sans émotion.
Au soir de sa deuxième journée à Paris, après une mémorable poursuite en voiture à travers Paris, Zazie se retrouve avec tous ceux qu'elle a connus en deux jours : Turandot, le propriétaire de Gabriel, et son perroquet Laverdure ; Charles, le taxi ; Gridoux, le cordonnier ; la veuve Monaque, une hystérique ; Trouscaillon, un policier douteux ; Albertine, la femme de Gabriel ; Mado, la fiancée de Charles. Gabriel a invité tout le monde à souper dans un café.
Une bagarre se déclenche, où les combattants s'envoient à la tête une profusion d'assiettes de choucroute, tandis que Zazie, épuisée, s'endort appuyée à une table.
Finalement Jeanne Lalochère quitte son «jules» qui l’a déçue. À la gare, elle retrouve Zazie, qui est accompagnée d’un type en qui elle reconnaît Marcel. Elle demande à sa fille ce qu’elle a fait, et celle-ci lui répond : «J’ai vieilli.»
Dans ce livre Queneau mélange avec aisance plusieurs registres de langues et utilise des mots tirés aussi bien de l'argot que des mots savants et même parfois des mots inventés par lui. C'est à cela que l'on reconnaît à cette œuvre un style unique qui lui donne un ton joyeux et pétillant comme le caractère de son héroïne Zazie.
Raymond Queneau (1903- 1976)
«Le plus savant des mystificateurs, le plus gai des érudits».Jean d'Ormesson
Queneau est un véritable acrobate. Toute sa vie il a jonglé entre littérature et mathématiques, malice et gravité, tendresse et dérision, érudition et innocence, humour et amertume. Curieux de tout, il a eu également une ambition encyclopédique ( la liste des livres qu'il a lus et souvent relus, établie par lui même, comporte environ 10 000 titres) et une volonté d'effectuer une recherche permanente sur le langage.
C'est Exercices de style, en 1947, qui lui assure son premier grand succès public. Zazie dans le Métro , en 1959, lui apporte la consécration.
Pour écouter les Exercices de style mis en voix c'est ici :
En 1960, Queneau fonde l'OuLiPo (Ouvroir de la Littérature Potentielle) avec son ami François Le Lionnais. L'OuLiPo c'est ce laboratoire littéraire préconisant l'utilisation de structures mathématiques dans la création littéraire; atelier dans lequel Queneau et ses amis ( notamment Georges Perec, Jacques Roubaud et Italo Calvino ) inventeront de nouveaux mécanismes. C’est le cas de la méthode "S+7" , consistant à remplacer chaque mot d’un texte (à l’exception des mots-outils) par le septième mot suivant dans le dictionnaire. Ainsi Queneau transforme-t-il la fable de La Fontaine, la Cigale et la Fourmi en la célèbre
Cimaise et la Fraction :
La Cimaise ayant chaponné tout l’éternueur
Se tuba fort dépurative quand la bisaxée fut verdie
Pas un sexué pétrographique morio de mouffette ou de verrat.
Elle alla cocher frange
Chez la fraction sa volcanique…
Parmi les exemples les plus célèbres , on peut également citer la Disparition de Georges Perec, dans lequel ne figure pas une seule fois la lettre e; e qui est pourtant le caractère le plus utilisé de la langue française.
Queneau a également publié sur la fin de sa vie des recueils de poésie (Courir les rues, 1967; Battre la campagne, 1968! Fendre les flots, 1969). Il est considéré aujourd'hui comme un des grands auteurs français du vingtième siècle. Jean d'Ormesson qui l'a bien connu et qui pendant trois ans, tous les mardi soirs au sortir du comité de lecture de Gallimard le raccompagnait chez lui , lui rend cet hommage : "Une prodigieuse tendresse pour les êtres se combinant chez lui avec le goût de l'imposture, personne ne peut douter que Queneau soit un vrai et un grand poète."
Virginie Delisle
(sources : http://www.alalettre.com/queneau.php)
Pour s'amuser avec les mots et devenir comme Queneau un Oulipien, c'est ici:
OULIPO
Le livre a été adapté en 1960 par le réalisateur Louis Malle:
OULIPO
Le livre a été adapté en 1960 par le réalisateur Louis Malle:
et en bande dessinée par Clément Oubrerie en 2008, ( cliquez sur l'image pour voir des planches de l'album).
lundi 3 janvier 2011
Une révolte de collégien
OBJECTIFS : lecture / vocabulaire
- le voc des sentiments : la colère
- les registres de langue
support : Texte 3 - Kamo- l’Idée du siècle, Daniel Pennac
manuel pages 356-357
Activité :
* Lecture + vocabulaire
A) La situation d’énonciation :
Qui raconte ? Le narrateur fait-il partie de l’histoire ?
Le narrateur est un adolescent, il fait partie de l’histoire et raconte à la 1ère pers. Ici, il dialogue avec son meilleur ami, Kamo.
Le narrateur annonce à Kamo qu’à son entrée en 6ème ses parents le priveront de télévision.
B) Les sentiments :
Dans cet extrait, relevez les expressions et indices qui montrent les sentiments de Kamo face à cette nouvelle? Quel est ce sentiment ?
- Kamo exprime une forte colère face à l’attitude des parents ; Kamo refuse d’être privé de tout parce qu’il rentre en 6ème et il ne veut pas faire le sacrifice de ces loisirs.
- La colère de Kamo se traduit par beaucoup de phrases exclamatives (!) qui traduisent son emportement.
- Le langage est familier, parfois vulgaire : « conneries », « fais gaffe », « clébard ».
Le jeune âge du personnage et l’amitié des deux garçons expliquent aussi ce niveau de langue.
C) Application :
Relever les mots familiers utilisés dans le texte et chercher des synonymes en langage courant.
Langage familier | Langage courant |
Créchon Frangin Beugler Conneries Rigoler Clébard Fais gaffe EngueuléDingue | Camarade de crèche Frère Hurler Bêtises Rire Chien Fais attentionDisputé Fou |
Pour communiquer on adapte son langage au destinataire du message et on choisit un registre de langue.
Il existe 3 niveaux de langue :
- le registre familier : il s’emploie dans la langue orale entre personnes proches. (abréviations, mots étrangers, tournure relâchée…)ex : j’ai la dalle !
- le registre courant : c’est celui de la langue orale plus officielle et de la langue écrite, il est employé pour les échanges quotidiens. (mots communs, phrase simple mais construite…)ex : j’ai faim
- le registre soutenu : c’est celui de la langue littéraire. Il s’emploie surtout à l’écrit (mots rares, phrases longues et complexes…)ex : je suis affamé
On complètera le cours par la leçon sur le manuel page 356.
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