"L'éducation ne consiste pas à gaver mais à donner faim."
Michel Tardy, sociologue

lundi 9 mai 2011

Ecrire un conte.


Créer un personnage de conte de fées.

Travailler sur les qualités et les défauts.



Exercice 1 : Reliez, à chaque qualité, son contraire. = ANTONYME



1. Générosité          a) lâcheté

2. gentillesse          b) méchanceté

3. beauté                c) bêtise

4. courage              d) paresse

5. intelligence         e) laideur

6. ardeur au travail f) égoïsme



Exercice 2 : Complétez les mots suivants à partir de leur définition.



  1. Affirmation contraire à la vérité : MENSONGE
  2. Manque de reconnaissance envers quelqu’un : INGRATITUDE
  3. Action de rendre le mal pour le mal : VENGEANCE
  4. Instinct qui pousse à faire souffrir les autres : CRUAUTÉ
  5. Reproche que l’on se fait à soi même d’avoir mal agi : REMORDS
  6. Défaut de celui qui rapporte tout à soi : ÉGOÏSME
  7. Sentiment mauvais qu’on éprouve en voyant un autre jouir d’un avantage que l’on ne possède pas : JALOUSIE
  8. Bien que l’on fait à quelqu’un : BIENFAIT
  9. Respect des opinions d’autrui : TOLÉRANCE
  10. Courage que l’on montre dans les situations difficiles : BRAVOURE

Exercice 3 :

Il était une fois une petite fille, la plus jolie qu’on eût jamais vue. Ses blonds cheveux retombaient en boucles sur ses épaules, ses joues bien roses respiraient la bonne santé et un charmant sourire éclairait en permanence son visage. Ses beaux yeux bleus illuminaient ceux qu’elle regardait. Elle était d’une grande bonté, d’une profonde douceur et gaie comme un pinson. Ses parents et ses frères l’adoraient. Elle s’appelait Rose et on la surnommait BOUCLE D'OR.

      1- Relevez les deux adjectifs qualificatifs qui caractérisent le nom fille.
      2- Relevez tous les détails sur le physique de la petite fille
      3 -Relevez les trois qualités morales de la petite fille 
      4- Quel surnom pourriez-vous lui donner d’après son physique et son caractère ?

Exercice 4 :
Il était une fois une affreuse sorcière au teint grisâtre et au nez crochu. Elle avait de petits yeux gris et tout ronds, une grande bouche avec de longues dents fort aiguës et des cheveux noirs en broussaille qui ressemblaient à des serpents menaçants. Elle avait un sourire cruel et mauvais. On racontait qu’elle avait fait un pacte avec le diable et qu’elle était devenue son alliée. On la voyait toujours avec une dizaine de chats sauvages qui miaulaient férocement. Elle habitait une pauvre cabane isolée dans la forêt. Personne n’osait s’en approcher et ceux qui avaient essayé n’avaient jamais reparu. Les gens pensaient qu’elle les avait livrés à Satan. On n’osait pas prononcé son nom, on parlait d’elle en chuchotant et on la surnommait Cruella la sorcière / la sorcière du diable / la sorcière des broussailles.

    1- Relevez les détails sur le portait physique de la sorcière. 
    2- Quels sont les renseignements sur sa vie qui paraissent inquiétants ? 
    3- Inventez un surnom pour la sorcière.


Exercice 5 :

Jadis vivait dans une haute tour une princesse. Un jour qu’elle était à sa fenêtre, un prince l’aperçut et tomba fou amoureux d’elle. Mais le sorcier de la montagne avait décidé d’épouser la princesse lui-même…

Voici le début d’un conte. Il y a trois personnages mais aucune indication n’est donnée sur eux. Enrichissez cette situation initiale en réécrivant ce texte mais en ajoutant des indications sur la princesse, le prince et le sorcier ( vous pouvez ajouter plusieurs adjectifs, propositions, groupes nominaux, etc…)



Exercice 6 :

Maintenant à votre tour de créer un personnage de conte de fées. Rédigez un paragraphe (une dizaine de lignes) où vous le présenterez avec ses caractéristiques (qualités morales et physiques, surnom…). Pour cela, aidez-vous du tableau suivant en le complétant :


Nom du héros (ou surnom)
Qualités physiques
Qualités morales
Quelles actions va-t-il accomplir ?













lundi 2 mai 2011

Les caractéristiques du conte merveilleux.

Objectif : Définir le merveilleux
Support : « La biche au bois », Contes, de Madame D'Aulnoy. (manuel pages 60-61)
Activités: A) Questionnaire. La lecture du conte a été faite à la maison.
  1. A quel autre conte, « La Biche au bois » vous fait-elle penser?Ce conte ressemble beaucoup à « La Belle au Bois dormant ».
  2. Quels personnages merveilleux apparaissent dès le début du conte?Une grosse écrevisse qui se transforme en petite vieille et six fées qui sont ses sœurs.
  3. Pourquoi les fées viennent-elles à la naissance de l'enfant ? Pourquoi faire ?
    Les fées viennent pour se pencher sur le berceau de l'enfant et lui attribuer un don chacune.
  4. Quel personnage intervient lors de cette cérémonie? Pour quelle raison ? Que fait-il alors ?Le personnage est l’Écrevisse du début du conte, car la reine a oublié de l'inviter. Elle se venge en lançant un mauvais sort à la Princesse.
  5. Quelle différence et quel point commun pouvez-vous observer entre ce conte et celui de "la Belle au Bois dormant" dans la réalisation du sort?
    L'âge de la Princesse : dans la Belle au Bois dormant à 15 ans le sort se réalisera (elle se piquera le doigt) alors que dans La Biche au bois le sort s'arrête à 15 ans :
    « si elle voit le jour avant l'âge de quinze ans, elle aura lieu de s'en repentir, il lui en coûtera peut-être la vie. »
  6. En quoi « La Biche au bois » ressemble -t-elle également aux « Fées » de Perrault ?La fée se présente dans les 2 contes sous les traits d'une vieille femme.
    La morale délivrée par les 2 contes est assez identique : il faut se méfier des apparences. En effet, dans « La Biche au bois », la reine s'est laissée tromper par le bouquet de pierres précieuses. Aurait-elle oublié l'écrevisse si celle-ci s'était présentée sous les traits d'une ravissante fée? La vengeance de la fée est de condamner la jeune fille à rester dans l'obscurité jusqu'à ses 15 ans.

B) Qu'est-ce que le merveilleux ?
Le mot vient du latin « miraculum » qui signifie « chose extraordinaire qui frappe la vue ». Le mot latin a donné deux mots en français : merveille et miracle pour exprimer des faits extraordinaires, surnaturels.
Le conte merveilleux est donc un récit imaginaire qui a pour cadre principal le monde réel des hommes dans lequel des éléments surnaturels et magiques interviennent
(animaux qui parlent, phénomènes de métamorphoses, lieux enchantés, objets magiques, personnages réels et imaginaires).
C.Distribution de la fiche thème: Le merveilleux dans les contes traditionnels.
Valise de mots et exercices.

mardi 12 avril 2011

Pour aller plus loin : le conte "le lièvre et la tortue"

Regarde et surtout écoute bien le récit : essaye de repérer les verbes qui se trouvent à l' imparfait et au passé simple:




Vous connaissez ce conte sous une autre forme... laquelle ?

La fable de Jean de La Fontaine bien sûr !


Rien ne sert de courir; il faut partir à point :
Le lièvre et la tortue en sont un témoignage.
«Gageons, dit celle-ci, que vous n'atteindrez point
Sitôt que moi ce but. - Sitôt? Êtes-vous sage ?
            Repartit l'animal léger :
            Ma commère, il vous faut purger
            Avec quatre grains d'ellébore.)
            - Sage ou non, je parie encore."
            Ainsi fut fait; et de tous deux
            On mit près du but les enjeux :
            Savoir quoi, ce n'est pas l'affaire,
            Ni de quel juge l'on convint.
Notre lièvre n'avait que quatre pas à faire,
J'entends de ceux qu'il fait lorsque, prêt d'être atteint,
Il s'éloigne des chiens, les renvoie aux calendes,
            Et leur fait arpenter les landes.
Ayant, dis-je, du temps de reste pour brouter,
            Pour dormir et pour écouter
        D'où vient le vent, il laisse la tortue
            Aller son train de sénateur.
            Elle part, elle s'évertue,
            Elle se hâte avec lenteur.
Lui cependant méprise une telle victoire,
            Tient la gageure à peu de gloire,
            Croit qu'il y a de son honneur
        De partir tard. Il broute, il se repose,
            Il s'amuse à toute autre chose
        Qu'à la gageure. A la fin, quand il vit
Que l'autre touchait presque au bout de la carrière,
Il partit comme un trait; mais les élans qu'il fit
Furent vains : la tortue arriva la première.
"Eh bien! lui cria-t-elle, avais-je pas raison ?
            De quoi vous sert votre vitesse ?
            Moi l'emporter! et que serait-ce
            Si vous portiez une maison ?

 Voici un pastiche de la fable: Le train et la voiture.
(pastiche : n.m- imitation ou évocation d'un style, de la manière.)

(Pour un lire un autre pastiche écrit par Pierre Perret, cliquez sur le lien : Les Fables de Pierre Perret : Le Lièvre et la Tortue)

Le train et la voiture

Rien ne sert de courir :
mieux vaut partir en train.
Quoi ? vous en doutez encor ?
La Voiture et le Train vous le prouvent alors :

- Parions, dit notre Train

que vous n’atteindrez point
avant moi le Midi.

- Avant ? T'es pas toqué ?

Rétorque le véhicule léger !
Mon vieux, allez vous faire soigner !

- Fol ou pas, je persiste à parier!


Tous deux partent alors

Convaincus que l’autre a tort.

Déjà la voiture est en tête

Kilomètre après kilomètre
Elle engloutit l’asphalte
Dès lors elle s’exalte :
Bien sûr elle sera
La première là-bas
Au Midi
Sapristi !

Tandis que notre train,

certes lent au départ
va plein d’entrain
dare-dare
sur les voies ferrées
qui lui sont réservées...

La voiture quant à elle

S’est déjà engagée
à fond sur l’autoroute
et vole à tire d’aile
fonce, coûte que coûte
sûre d’être primée!
Le conducteur jocond
s’efforce d’enfoncer
la pédale au plancher:
à fond le champignon !

Pendant ce temps le train

encore loin,
s’arrête à chaque gare
s’ébroue et puis repart
sans se déconcentrer

Ainsi que de coutume,

A pollution zéro
ne consume
Plus qu’il ne faut

Plein de gravité

Cet entêté
Se rit des frictions
De l’acier
Sur l’acier

Ça grince un peu, c’est vrai

Il ne prend
Au courant
Qu’un petit kilovolt
en courant continu
Désinvolte
C’est couru !

La voiture quant à elle

Fait le plein de diesel
Elle crache à qui mieux mieux
Son CO2

Comme un accordéon

la file de voitures
S’étend à toute allure
puis se resserre fort
Elastique décor,
Cré nom de nom !
…Pour s’arrêter enfin
au goulot du trafic :
C’est un embouteillage
La voilà tout en nage
Déjà, c’est la panique
À bord de l’engin


Avançant lentement,

accélère en dément
comme un cheval au trot
repasse au galop
...pour caler de plus belle
au bout d’un croisement

Que la vie est cruelle !


On peste, on vocifère

On en perd ses manières
Son savoir-vivre et même
Son prénom de baptême

Tel veut passer devant

qui bloque le trafic
c’est bête et pas pratique

Notre bon train entre-temps

filant à fière allure
va si bien que d’aventure
il arrive à bon port
bon premier : c’est du sport

Tandis que la voiture

arrivant bien plus tard
en retard
perd donc sa gageure,
Voit le machiniste, hilare
Qui l’attend au Midi

- Tel qui croyait prendre, est pris !


Inspiré de Le lièvre et la tortue.





lundi 11 avril 2011

Le Petit Prince de Saint-Exupéry

Un cliquant  à droite sous accueil vous pourrez trouver une page consacrée à l’œuvre d'Antoine de Saint-Exupéry,  Le Petit Prince qui est à lire pendant ces vacances.

Vive la conjugaison !

Conjuguer un verbe correctement, c'est permettre à la personne qui nous lit ou nous écoute de comprendre le sens exact de ce que nous souhaitons lui communiquer. Même si certains verbes ou temps sont compliqués, il est important de s'entraîner pour les conjuguer correctement.
Suite aux cours sur l'imparfait et le passé simple ,voici des liens pour s'entrainer et réviser :

Cours et exercices sur les valeurs des temps de l'indicatif:


http://www.college-romainrolland-pontivy.fr/IMG/pdf/Microsoft_Word_-_valeur_des_temps.pdf

Sur les valeurs de l'imparfait et du passé simple:


Des exercices de conjugaison :



mercredi 6 avril 2011

L'expression du temps dans le conte.

OBJECTIF: Faire repérer les valeurs de l'imparfait et du passé simple.

Support : manuel pages 56 et 324
                Extraits de « La biche au bois », Contes de Mme d'Aulnoy et « Les habits du grand duc », Contes, d' après H. Andersen.

Activités :
A) Manuel page 56 : Observer et manipuler
Exercices 7 et 8 de préparation à la séance, donnés lors du cours précédent.
7 -
« C'était le chemin des fées pour aller à la fontaine. Il était ordinairement fermé de ronces et d'épines; mais quand la reine et sa conductrice parurent, aussitôt(...) les jasmins et les orangers entrelacèrent leurs branches. »                                            Mme d'Aulnoy, « La biche au bois », Contes.
a) A quels temps de l'indicatif sont conjugués les verbes en gras ? Les verbes en italiques ?
Les verbes en gras « était » sont conjugués à l'imparfait de l'indicatif, ceux en italiques  « parurent » et « entrelacèrent » sont eux au passé simple.

b) Quels sont ceux qui expriment le décor en arrière-plan ? Les actions principales ?
Les verbes qui expriment le décor en arrière-plan sont les verbes à l'imparfait. Ceux qui marquent les actions principales sont ceux au passé simple.

8- Choisissez le temps qui convient selon qu'il s'agit d'une action principale ou d'un décor.

« La reine (partait, partit) : elle (devenait, devint) grosse, et (mettait, mit) au monde une princesse qu'elle (appelait, appela) Désirée : (…) sur-le-champ elle (voyait, vit) arriver les fées. Chacune (eut, avait) son chariot de différente manière; l'un (fut, était) d'ébène tiré par des pigeons blancs, l'autre d'ivoire que de petits corbeaux (traînèrent, traînaient). »                              Mme d'Aulnoy, « La biche au bois », Contes.
B) Manuel page 324 : Observer et manipuler


1) Premier plan et arrière-plan du récit.



« Les feuillages de la sombre forêt se découpaient sur le ciel. Le prince caressa son cheval et s'avança entre les arbres. Son écuyer le suivait à pied. »



a) Quelle phrase correspond à l'arrière-plan du dessin ? Que décrit-elle? A quels temps de l'indicatif les verbes de cette phrase sont-ils conjugués ?

La phrase qui correspond à l'arrière-plan du dessin est la première phrase du texte, elle décrit le décor; le verbe est conjugué à l'imparfait de l'indicatif.



b) Quelle phrase correspond au premier plan du dessin ? A quels temps de l'indicatif les verbes de cette phrase sont-ils conjugués ?

La phrase qui correspond au premier plan du dessin est la seconde phrase, le temps employé est le passé simple.



c) Lisez la dernière phrase : Par rapport à la phrase qui la précède, exprime-t-elle une action importante ou secondaire ? A quels temps de l'indicatif les verbes de cette phrase sont-ils conjugués ?

La dernière phrase exprime une action secondaire par rapport à la phrase précédente. Le verbe est conjugué à l'imparfait de l'indicatif.



2) Le ponctuel et l'habitude.



« Un grand-duc aimait les habits neufs (…) A chaque heure de la journée, il changeait de vêtements. (…) Un jour, il vint deux fripons qui déclarèrent savoir tisser la plus magnifique étoffe du monde. »                                                                             D'après H. Andersen, Contes, « Les habits du grand duc »


a) Les deux premières phrases expriment-t-elles des actions habituelles, répétitives ou bien des actions qui ne se passent qu'une seule fois? A quels temps de l'indicatif les verbes de cette phrase sont-ils conjugués ?

Ces deux phrases expriment des actions habituelles et répétitives. Le temps employé est l'imparfait.



b) Par quel complément circonstanciel de temps, la dernière phrase débute-t-elle ? Exprime-t-il une action répétitive ou ponctuelle (qui ne se produit qu'une fois) ? A quels temps de l'indicatif les verbes de cette phrase sont-ils conjugués ?

Le CC de temps est « Un jour », il exprime une action ponctuelle. Le temps des verbes est le passé simple.



C) Je retiens.



1- Premier plan et arrière-plan du récit.

Le passé simple s'utilise pour raconter des actions importantes qui se succèdent.
Il exprime le premier-plan du récit.

L'imparfait s'utilise pour exprimer tout ce qui n'est pas l'action principale.
Il exprime des actions secondaires. Il exprime l'
arrière-plan du récit.
Cet arrière-plan peut présenter des
éléments descriptifs :

notez la différence entre : > Il poussa une porte qui grinçait ( description > imparfait).
>
Il poussa une porte qui grinça (deuxième action du récit > passé simple).



2- Le ponctuel et l'habitude.

Le passé simple s'utilise pour exprimer des actions ponctuelles, inhabituelles.

L'imparfait s'utilise pour exprimer des actions habituelles ou répétitives.



3- L'achevé et l'inachevé.

Le passé simple exprime l'achevé, c'est à dire des actions longues ou brèves mais situées dans des limites précises.

Ex : Il régna cinquante ans (au moment du récit, le règne est terminé).

L'imparfait exprime l'inachevé, c'est à dire des actions qui se déroulent dans un moment du passé et qui continuent au moment du récit.

Ex : Il régnait depuis cinquante ans ( au moment du récit le règne se poursuit).

L'imparfait s'utilise pour des actions achevées (inscrites dans la durée) ou un fait en train de se dérouler dans un moment du passé mais sans en montrer le début ni la fin ou en mentionnant seulement le début. C'est souvent une action d'arrière-plan. L'imparfait convient pour les descriptions, des actions habituelles ou répétitives (souvent accompagné d'un adverbe).
Exemple : "
Le bûcheron et la bûcheronne avaient sept enfants, ils vivaient dans une très grande pauvreté et ils étaient habillés en guenilles."

Le passé simple exprime des faits passés sans contact avec le présent. Il peut exprimer des actions longues ou brèves, mais il s'agit d'actions situées dans des limites temporelles précises (le début et la fin) et de 1er plan. Il s'utilise pour exprimer des actions achevées (terminées). Il s'emploie pour les actions ponctuelles qui se succèdent mais aussi pour des actions soudaines. Le passé simple donne l'impression que les événements se succèdent, il sert à faire progresser le récit.               Exemple : "Soudain l'ogre sentit de la chair fraîche, prit son long couteau , se dirigea vers le lit et découvrit les enfants."
Tableau récapitulatif.
PASSE SIMPLE
IMPARFAIT
Le passé simple permet d'évoquer les actions qui font progresser l'histoire (j'aperçus, m'approchai, traversai, scrutai...)
L'imparfait permet de décrire le décor (se dessinait, trônait, exposait...), d'expliquer les impressions, les sentiments (se dégageait).
C'est le temps de la narration : le temps des actions de 1er plan.
C'est le temps de la description, de l'explication : le temps qui fabrique le cadre ou l'arrière-plan du récit.